Le site archéologique de Menez Dregan

Un voyage à l’aube de l’humanité

Menez Dregan

Menez Dregan - Plouhinec © Donatienne Guillaudeau - CRTB

Une expérience immersive
et culturelle passionnante

Revenir aux sources, retrouver nos racines, découvrir nos origines… Pour comprendre d’où nous venons, le site de Menez Dregan à Plouhinec nous emmène sur les traces de nos ancêtres. Un saut de 465 000 ans en arrière, lorsqu’Homo Heidelbergensis domestiquait le feu et chassait les éléphants sur des plaines aujourd’hui recouvertes par l’océan.

Une grotte, une nécropole, une allée couverte : Menez Dregan couvre une longue période de la préhistoire allant du Paléolithique jusqu'au Néolithique, vers 5 000 ans avant J.C.

Un sentier d’interprétation en neuf étapes le long de la côte présentent les spécificités de ces trois sites archéologiques et l’histoire des hommes qui les ont fréquentés. Et afin de mieux connaître les méthodes et les apports de l’archéologie, le centre d’interprétation vous accompagne au fil d’une scénographie moderne et interactive.

La grotte de Menez Dregan

Découverte en 1985, cette grotte est un site majeur dans l’étude des premiers peuplements de l’ouest de l’Europe. Son occupation remonterait à 465 000 ans avant notre ère : on y a découvert des traces de feux (fragments de charbon et silex rougis) entretenus par l’homme, comptant parmi les plus anciennes au monde. Les fouilles ont aussi révélé la présence d’un outillage taillé sur galets, d’ossements et une dent d’éléphant. Le site rejoint ainsi les hauts lieux de Terra Amata près de Nice et de Tautavel dans le Roussillon.

Menez Dregan - Plouhinec © Donatienne Guillaudeau - CRTB

La nécropole néolithique du Souc’h

5 dolmens composent cette nécropole classée aux Monuments Historiques depuis 1979. Situés à quelques dizaines de mètres de la grotte de Menez Dregan, ces dolmens fouillés entre 2001 et 2006 par le Service départemental d’archéologie, étaient recouverts d'un cairn constitué de pierres sèches formant une voûte. Le monument, daté d'environ – 3 500 ans avant J.C, a livré des poteries, des silex, des haches de pierre, des perles en schiste et des vases devant accompagner les défunts dans l'au-delà.

L'allée couverte de Pors Poulhan

Cette sépulture Néolithique, composée de 16 piliers sur deux rangs recouverts de dalles, a été fouillée et restaurée à la fin des années 80. Elle est la plus grande et techniquement la plus parfaite du Finistère. L'une des dalles de couverture pèse 15 tonnes. L'allée est longue d'une vingtaine de mètres et haute de presque deux mètres. Le riche mobilier découvert atteste d’un usage assez long, du Néolithique final à l’époque gallo-romaine.