JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE : Association Culture & patrimoine

Samedi 20 sept Théâtre Madec à partir de 15h

L’histoire en trompe l’œil

Napoléon, une fascination durable qu’interrogent 3 films (à suivre) d’Hervé Pernot . Présence du réalisateur.

15h « De la propagande au mythe »

16h « De feu et de sang »

17h « Soldats de Napoléon »

1 et 2/ L’épopée napoléonienne et Le pouvoir des images : C’est en partie à la peinture d’histoire, considérée autrefois comme le « Grand Genre », que revient au 19 s. la charge de construire la légende napoléonienne, détrônant celle d’Alexandre, héros antique inégalé. Six tableaux célèbres, dont Bonaparte au Pont d’Arcole (A. Gros 1796), évoquent dans ce film, la trajectoire napoléonienne. Entre vérité et fiction, histoire et légende, Hervé Pernot décrypte les intentions et messages des œuvres consacrées à Napoléon (art, littérature, cinéma)

« Excellent documentaire » (Télérama),

"Une critique roborative et bien étayée du mythe napoléonien » (Le Monde)

3/ « Plus vrais que nature ! » Des « mordus » de L’épopée napoléonienne (bivouacs, entraînements, rencontres historiques…) revivent l’histoire du 1er Empire: Costumes, actions, personnages célèbres ! On les appelle des « reconstitueurs »

Visions étonnantes et troublantes d’hommes et de femmes (d’Europe et d’Amérique du Nord) s’immergeant totalement dans l’Histoire napoléonienne pour l’incarner à grande échelle! Idolâtrie ? Fuite du réel ? Nostalgie d’une Europe conflictuelle ou pacifiée ?

« Rencontre surréaliste » (L'Express)

Dimanche 21 sept. Théâtre Madec

La sculpture sur pierre en Basse Bretagne

Par Henri Chalm

2 séances identiques, au choix : 10h30 et 15h.

Les sculptures sur pierre en Basse-Bretagne sont le fruit d’une triple conjonction : prospérité économique, foi populaire, sculpteurs de talent. Du 15ème au 17ème Siècle les ateliers produisent un nombre considérable d’œuvres sur pierre : croix, calvaires, gisants, statues et décoration intérieure (retables, tableaux, sablières). Considérées souvent comme anonymes face aux œuvres de célèbres sculpteurs français ou italiens, les sculptures bretonnes affirment pourtant une forte identité de style et d’inspiration comme le prouve la facture réaliste adoptée par les Frères Prigent bien éloignée de la liberté prise par le Maître de Guimiliau ou encore le parti pris hiératique du maître de Plougastel. C’est à cette découverte toute en surprise et en nuances que nous invite Henri Chalm, convaincu du pouvoir d’émotion et du rôle d’enseignement de la statuaire à une époque où l’image était rare, sans rapport avec aujourd’hui.

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